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La politique étrangère et la diplomatie peuvent être considérées comme les deux faces d’une même médaille[1], autrement dit « les deux termes se rapportent l’un à l’autre de la même façon qu’un médium à un message[2] ». Si la politique étrangère met l’accent principalement sur les objectifs et les fins de cette action, force est de constater que la diplomatie quant à elle renvoie à la manière dont se conduisent les représentants des différents États dans la mise en œuvre de leur politique étrangère.

Ainsi à travers leur  politique étrangère les Etats, qui sont des sujets de droit international essaient de s’affirmer sur la scène régionale et internationale par des prises de position homogènes et cohérentes impliquant une vue précise de la défense de leurs intérêts. Ces sujets de droit international représentent des entités juridiques disposant de droits et soumis à des obligations. A travers leur relation bilatérale[3], la Côte d’Ivoire et le Nigeria ont entretenu des relations ambiguës sur la scène régionale ponctuées par de nombreuses divergences.

Depuis son accession à l’indépendance en 1960, le Nigeria  a connu une évolution institutionnelle pour le moins chaotique, marquée par la succession, en près de cinquante ans, de quatre républiques, dix coups d’État et plus de trente ans de régimes militaires divers[4], la Côte d’Ivoire quant à elle, va connaître une longue période de stabilité politique et économique marquée par la politique d’ouverture du président Félix Houphouët Boigny affirmé par un choix de dépendance politique et économique à l’égard de la France après une indépendance que certains auteurs ont qualifié de négociée[5]. Ce pragmatisme politique[6] du président Houphouët Boigny va vraisemblablement porter ses fruits et déboucher sur la période du  « miracle ivoirien des      vingt glorieuses »(1960-1980)[7].

Le pays va par la suite basculer dans une phase d’instabilité jusqu’à la prestation de serment du Président Alassane Ouattara en mai 2011, qui  va permettre au pays de connaître une période de relative stabilité.

Le Nigeria et la Côte d’Ivoire ont comme point commun d’être des pays membres de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest[8] (CEDEAO). Cette communauté se présente comme une organisation régionale et multilatérale créée en 1975 qui au départ était essentiellement vouée à la promotion de l’intégration des économies des quinze Etats membres et qui s’est progressivement transformée, sous la pression des évènements politiques, en une organisation chargée de trouver des solutions aux conflits armés dans l’espace communautaire [9].

Il relève de l’évidence et de façon incontestable, que le Nigeria se positionne comme le pôle économique[10] de ce sous-espace à tous les points de vue, il faut également reconnaître que la Côte d’Ivoire exerce une relative influence dans cet espace communautaire .

Ainsi, le Nigeria et la Côte d’Ivoire peuvent être considérés comme des « Etats pivots[11] », car exerçant une certaine  influence dans cette zone, aussi il est important de préciser que  leurs relations notamment  sur la scène régionale  ont été parfois tumultueuses.

Que ce soit de façon directe ou indirecte par personne interposée, la Côte d’Ivoire et le Nigeria ont parfois été confrontés à des prises de position guidées soit par l’idée de préservation de leurs intérêts, ou par celle de l’extension de leur influence sur la scène      régionale.

Dès lors , quels sont les différents cas de figures qui permettent de mettre en évidence la complexité des relations Ivoiro-Nigérianes  dans le cadre de la conduite de leur politique étrangère ? Autrement dit, quels sont les faits marquants qui mettent en lumière les relations tumultueuses entre ces deux Etats ? 

Ce travail, centré sur les relations entretenues entre les deux Etats et leur politique étrangère , n’aspire pas à l’exhaustivité. Aussi, faute de données officielles, tant du côté ivoirien que nigérian, nous fondons notre analyse sur des sources ouvertes de deux sortes. D’une part, les médias (rapports, articles journalistiques, dépêches, etc.) et d’autre part, des données recueillies dans la littérature secondaire des chercheurs.

A travers la mise en perspective historique nous identifierons l’enchevêtrement de certains faits historiques majeurs qui ont jalonné l’histoire de la politique étrangère de ces deux pays avec notamment le rôle déterminant de la Côte d’Ivoire dans l’Internationalisation du conflit relatif à la sécession de l’éphémère « République du Biafra » (I), ensuite  l’activisme diplomatique du Nigéria dans la résolution de la crise post-électorale Ivoirienne de 2010 (II)  et pour finir nous présenterons de façon succincte les querelles assez récentes  de leadership dans le cadre de la mise en place  du projet de l’Eco,  la monnaie sous régionale de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (III)

 

 

  • Le rôle déterminant de la Côte d’Ivoire dans l’internationalisation du conflit relatif à la sécession de l’éphémère « République du Biafra »

 

D’entrée il faut préciser que la guerre de sécession du Biafra est un conflit qui  s’est déroulé du 6 juillet 1967 au 15 janvier 1970, dans l’État fédéral du Nigeria avec à sa tête le général Yakubu Gowon. Ce conflit a vu l’implication active de nombreuses interventions extérieures[12].  Nous allons faire  l’économie des différents facteurs endogènes, c’est-à-dire les causes socio-politiques et historiques internes  qui ont favorisé ce conflit. L’accent sera exclusivement mis sur les ingérences extérieures notamment les implications ivoiriennes dans le déroulement du conflit Biafrais.

La guerre du Biafra a été déclenchée par la sécession de la région orientale du Nigeria, qui s’auto-proclame République du Biafra sous la direction du colonel Ojukwu.

Menée dans un contexte de décolonisation, pour la reconnaissance du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et dans une période de Guerre froide, la guerre du Biafra porte les stigmates de l’ingérence de l’Etat Ivoirien avec à sa tête le Président Félix Houphouët-Boigny dans les affaires internes de l’Etat du Nigeria qui favorisera une certaine internationalisation du conflit Biafrais  . Ainsi, on parle d’internationalisation d’un conflit armé lorsqu’il y a  une intervention d’un État tiers en soutien d’un groupe non gouvernemental ( groupe rebelle, groupe sécessionniste) opposé aux forces armées d’un État dans un  conflit[13].  L’intervention peut aussi avoir lieu par procuration, lorsque cet État se contente de soutenir et guider la rébellion depuis l’extérieur[14]. En l’espèce le conflit divisait la communauté internationale en opposant les pro-biafrais [15] et les partisans de la fédération[16], qui eux soutenaient l’Etat du Nigeria. La Côte d’Ivoire et le Gabon, soutenus par la France, serviront de plaques tournantes pour faciliter le transit et la livraison des armes aux sécessionnistes Biafrais[17].

L’intérêt de ce positionnement stratégique de la France et de ses alliés prend forme à partir du  30 mai 1967: le général de Gaulle y voit l’occasion d’armer le nouvel État sécessionniste pour affaiblir le Nigeria, le « géant anglophone » de l’Afrique de l’Ouest[18].

Le président Félix Houphouët-Boigny, en fondant son analyse sur une lecture politico-religieuse de la situation prend fait et cause pour le Biafra[19]. Son intention est d’affaiblir la République fédérale du  Nigeria, qui estime-t-il, sous influence musulmane. Le président ivoirien est persuadé, en ces temps de Guerre froide, que l’islam fait le lit du communisme qu’il redoute[20].

Il est important de reconnaître que cette effroyable guerre du Biafra, caractérisée par l’ingérence politique ivoirienne et celle de ses alliés s’est soldée par la défaite cuisante des sécessionnistes Biafrais. Le leader sécessionniste   Odumegwu Emeka Ojukwu prend alors la fuite vers la Côte d’Ivoire et charge son Premier ministre Philip Effiong de régler les détails de la capitulation[21]. Celui-ci signe le 12 janvier 1970 un cessez-le-feu immédiat et sans conditions. Le 15 janvier, les derniers combats cessent et le Biafra est officiellement réintégré au sein du Nigeria.

Cette tragédie a également révélé au monde un véritable désastre humanitaire, avec la mort d’un à deux millions de personnes[22] et de nombreux réfugiés Biafrais dont certains seront accueillis à partir des années 1970, sur le sol Ivoirien[23].

Les manœuvres géopolitiques liées à cette  guerre du Biafra ont  suscité de nombreuses  passions matérialisées par des implications extérieures majeures notamment celles de l’Etat Ivoirien qui à travers son ingérence dans le conflit et  sa politique étrangère de l’influence va favoriser une fragilisation de ces  relations avec l’Etat du Nigéria.

Qu’en est-il de l’influence du Nigeria dans la résolution de la crise Ivoirienne de 2010 ?

 

  • L’activisme diplomatique du Nigeria dans la résolution de la crise post-électorale Ivoirienne de 2010

Parler d’activisme diplomatique revient à mettre en évidence l’implication active du Nigeria dans le cadre de la résolution de la crise Ivoirienne. Du 28 novembre 2010, jour du second tour des élections présidentielles ivoiriennes, au 11 avril 2011, la Côte d’Ivoire a connu une crise post-électorale qui a fait appel à de nombreuses interventions extérieures. Quelques jours après le scrutin, la Commission électorale indépendante (CEI) annonce la victoire de l’opposant Alassane Ouattara, contre le président en place Laurent Gbagbo, avec 54,1 % des suffrages exprimés. Dans le même élan, le 3 décembre, le Conseil constitutionnel invalide les résultats proclamés par la  CEI , procède à une annulation  des résultats dans plusieurs circonscriptions électorales, puis annonce  la victoire du candidat Gbagbo Laurent  avec 51,45 % des suffrages. Le même jour, le représentant du secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en Côte d’Ivoire, Choi Young-Jin, dépositaire d’un mandat de certification des résultats, confirme la victoire du candidat  Ouattara. Face à  cette situation, le candidat Gbagbo sera investi président le lendemain[24].

A l’unanimité, la communauté internationale (la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union africaine (UA), l’ONU, l’Union Européenne, les Etats Unis ) va condamner vigoureusement cette situation politique[25] qui va contribuer à faire naître une certaine ambigüité à la tête de l’Etat Ivoirien.

Le Nigeria dans le cadre multilatéral de la CEDEAO et connu pour son influence diplomatique[26] dans la région va prendre le leadership pour faciliter la résolution de la crise Ivoirienne. La CEDEAO avec à sa tête le président nigérian Goodluck Jonathan se positionne fermement en validant les résultats proclamés par la Commission électorale ivoirienne et certifiés par l’ONU. Par un communiqué[27] officiel du sommet du 24 décembre 2010, une nouvelle option, plus drastique est envisagée. La CEDEAO envisage désormais d’avoir recours à la force pour faire respecter le verdict des élections en cas d’échec des différentes médiations. Cette situation va finalement se solder par la victoire au forceps du candidat Alassane Ouattara sur fond de confrontation militaire et l’éviction du champ politique de Laurent Gbagbo à la suite de son arrestation[28], puis de son transfèrement le 19 novembre 2011 à La Haye[29].

Derrière cette fermeté affichée par la CEDEAO à l’époque des faits, que le régime du candidat Gbagbo qualifie à l’époque d’ingérence internationale et d’atteinte grave à la souveraineté de l’Etat, il faut discerner les intentions du Nigeria. En effet, en se positionnant sans ambiguïté en faveur du respect des résultats reconnus par la communauté internationale, le Nigeria se présente internationalement comme un pays légitimiste et pro-démocratie[30]. Le Nigeria profite également de l’occasion pour réaffirmer son rôle de « gendarme  » de la zone et garant des  risques de déstabilisation régionale.

Cette période sombre de l’histoire politique de la Côte d’Ivoire, va servir d’indicateur pour révéler la position tranchée du Nigeria dans la résolution de la crise Ivoirienne et corroborée ainsi, les relations parfois ambigües entre ces deux Etats .

Quid de la querelle de leadership dans le cadre de la mise en œuvre du projet de l’ECO ?

 

  • Les querelles de leadership dans le cadre de la mise en place du projet de l’ECO, la monnaie sous régionale de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest

En 2000, les pays d’Afrique de l’Ouest ont exprimé leur volonté d’accélérer le processus d’intégration monétaire entamé au début des années 1980, qui s’est concrétisée par un projet prévoyant la création en deux phases d’une monnaie unique en Afrique de l’Ouest. Ce plan prévoyait, dans sa première phase, le lancement en janvier 2015 d’une monnaie unique, l’Éco, par les pays membres de la Zone monétaire d’Afrique de l’Ouest (ZMAO)[31]. Dans un deuxième temps, la ZMAO devait fusionner avec l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA)[32] pour créer, en 2020, une monnaie unique dans l’ensemble des quinze pays membres de la CEDEAO[33].

La mise en place annoncée fin décembre par le Président Ivoirien Alassane Ouattara d’un « Éco-UEMOA », indexé sur l’euro et garanti par la France, n’a pas manqué de raviver certaines tensions diplomatiques car ce projet étant perçu par les pays de la ZMAO comme une simple réforme cosmétique du franc CFA et un sabotage de « l’Éco-CEDEAO », monnaie unique flexible que les États d’Afrique de l’Ouest ont prévu d’adopter en 2020.

Les Etats de la ZMAO réunis en Conseil de convergence, avec à leur tête le Nigeria pays pivot au sein de la CEDEAO,  qui pèse à lui seul 70 % du produit intérieur brut de la région n’ont pas hésité à monter au créneau dans un communiqué publié le 16 janvier 2020[34], ils ont premièrement « féliciter l’UEMOA pour sa décision de se départir du franc CFA, mais prennent note avec préoccupation de la déclaration du président de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA, le 21 décembre 2019, de renommer unilatéralement le franc CFA en ECO  d’ici 2020 » (…) , et précisent par la suite que « cette décision n’est pas conforme avec la décision de la Conférence d’État et de gouvernement de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) d’adopter l’Eco comme nom d’une monnaie unique indépendante de la CEDEAO ».

En définitive, nous observons que même la décision de créer une monnaie unique en Afrique de l’Ouest soulève également, en plus des questions purement techniques et économiques, à savoir les critères de convergence pour une intégration monétaire efficiente et optimale, des questions de leadership politique très complexes entre les deux Etats pivots de la CEDEAO que sont le Nigeria et la Côte d’Ivoire. Mais à la vérité, il faut reconnaître que la mise en place de ce projet de monnaie commune contribuerait à donner un gage d’indépendance d’esprit des chefs d’États de la région[35].

 

Au regard de ce qui précède, il est important de préciser que la formule métaphorique intitulée « un long fleuve pas toujours si tranquille » est révélatrice de certaines tensions qui ont jalonné l’histoire de la Côte d’Ivoire et du Nigeria depuis leur accession à l’indépendance, jusqu’ aujourd’hui. Néanmoins force est de constater que ces différentes prises de position sont à relativiser, malgré ces différentes divergences les  deux Etats entretiennent d’excellentes relations notamment sur le plan économique avec des chiffres qui révèlent que le Nigeria est le premier fournisseur de la Côte d’Ivoire, le pays fournit 15,2% du total des importations en valeur, avec comme principal produit, le pétrole brut[36].

 

[1] Battistella Dario, Cornut Jérémie, Baranets Élie, « Chapitre 12. La diplomatie », dans : , Théories des relations internationales. sous la direction de Battistella Dario, Cornut Jérémie, Baranets Élie. Paris, Presses de Sciences Po, « Références », 2019, p. 419-451.

[2] ibid

[3] La relation  bilatérale prend en compte deux sujets de droit international, et diffère de la relation dite multilatérale

[4] Rapport de groupe interparlementaire d’amitié du Sénat Français n° 87 , « le Nigeria , incontournable géant de l’Afrique » , 26 novembre 2009 https://www.senat.fr/ga/ga87/ga871.html

[5] Akindès Francis, Les racines de la crise militaro-politique en Côte d’Ivoire, Série de monographies du CODESIRA, 2004,p.10

[6] Ibid, p.10

[7] Hugon Philippe, « La Côte d’Ivoire : plusieurs lectures pour une crise annoncée », Afrique contemporaine, 2003/2 (n° 206), p. 107 https://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2003-2-page-105.htm

[8] La CEDEAO est constituée de 15 quinze pays membres qui sont : sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. La Mauritanie s’est retirée de l’organisation en 2002.

[9] Dr. Gilles Olakounlé Yabi, « Le Rôle de la CEDEAO dans la Gestion des Crises Politique set des Conflits : Cas de laGuinée et de la Guinée Bissau », Edité par Friedrich-Ebert-Stiftung, 2010, P.6

[10] le Nigéria qui représente plus de 75% du produit intérieur brut (PIB) de la CEDEAO.

[11] La notion   d’États pivots met en évidence les Etats les plus puissants et ayant davantage de ressources

[12] L’internationalisation de la guerre du Biafra (1967-1970) : essai d’analyse des enjeux politiques et idéologiques. Rev. iv.hist., N° 19, 2011,P.37

[13] Sylvain Vité, « Typologie des conflits armés en droit international humanitaire : concepts juridiques et réalités » dans Revue Internationale de la  Rouge Croix, Vol. 91, N°873, mars 2009, pp. 69-94

[14] ibid

[15] Il s’agit des partisans de la sécession du Biafra. Il s’agit notamment  de pays et personnalités africains ou non africains. En Afrique, la Tanzanie, le Gabon, la Zambie, l’Afrique du Sud, et la Côte d’Ivoire sont les partisans avérés. Hors d’Afrique, Haïti, le Portugal, l’Espagne, la France, et la République populaire de Chine, Cf, GOLÉ Koffi Antoine(2011). L’internationalisation de la guerre du Biafra (1967-1970) : essai d’analyse des enjeux politiques et idéologiques. Rev. iv.hist., N° 19, 2011, p32

[16] Parmi ces partisans affichés ou discrets, figurent, hors d’Afrique, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis d’Amérique, la Belgique . L’U.R.S.S, L’Algérie, l’Egypte, le Niger, la Mali, le Dahomey, le Cameroun, la Guinée de Sékou Touré et  Madagascar, ibid

[17] RFI Savoirs, [Série] , Michel Arseneault – «  Une Afrique plus divisée, plus impuissante que jamais 4/5 » , 25/05/2017   https://savoirs.rfi.fr/fr/comprendre-enrichir/histoire/serie-une-afrique-plus-divisee-plus-impuissante-que-jamais-45 ( consulté le 10 Janvier2022)

[18] ibid

[19] ibid

[20] Ibid.

[21] Article Le Monde , https://www.lemonde.fr/archives/article/1970/01/16/le-general-effiong-signe-l-acte-de-reddition-du-biafra-l-ancien-chef-de-la-secession-lance-un-appel-a-l-opinion-mondiale_3119311_1819218.html, ( consulté le 10 Janvier2022)

[22] Article Le Monde avec AFP  « La guerre du Biafra, une mémoire nigériane qui reste à travailler » https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/01/17/la-guerre-du-biafra-une-memoire-nigeriane-qui-reste-a-travailler_6026188_3212.html , ( consulté le 10 Janvier2022)

[22] ibid

[23] Annuaire français de relations internationales 2017, Volume XVIII, Page 272, https://www.afri-ct.org/wp-content/uploads/2018/06/Article-Gondo.pdf

[24] Darracq Vincent, « Jeux de puissance en Afrique : le Nigeria et l’Afrique du Sud face à la crise ivoirienne », Politique étrangère, 2011/2 (Eté), p. 361. https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2011-2-page-361.htm

[25] Ibid, p.361

[26] Selon UNTUMBUE Michel  le Nigeria professe l’ambition quasi millénariste d’être le « champion » de l’Afrique, qui promouvrait et garantirait une certaine Pax Nigeriana ;  UNTUMBUE Michel, « Le Nigéria dans la géopolitique ouest-africaine : atouts et défis d’une puissance  émergente », Note d’Analyse du GRIP, 18 juillet 2013, Bruxelles, p.13

[27] Communiqué final de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement

sur la Côte d’Ivoire, Abuja, 24 décembre 2010

[28] Akindès Francis, «  On ne mange pas les ponts et le goudron » : les sentiers sinueux d’une sortie de crise en Côte d’Ivoire », Politique africaine, 2017/4 (n° 148), p. 5

[29] Ibid.

[30] Darracq Vincent, « Jeux de puissance en Afrique : le Nigeria et l’Afrique du Sud face à la crise ivoirienne », Politique étrangère, 2011/2 (Eté), p. 361-374. DOI : 10.3917/pe.112.0361. URL : https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2011-2-page-361.htm

[31] Les pays membres de la ZMAO sont la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Nigeria et la Sierra Leone. Bien que n’y participant pas encore, le CapVert aurait exprimé le souhait d’intégrer cette zone monétaire.

[32]  les 8 pays membres de l’Union monétaire ouest-africaine : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo)

[33]  Ferdinand Bakoup et Daniel Ndoye,  Pourquoi et quand instaurer une monnaie unique dans la CEDEAO, Africa Economic Brief, p.2

[34] Un communiqué du Conseil de convergence des Etats de la ZMAO,  publié le 16 janvier 2020 à l’issue de la réunion extraordinaire à Abuja (Nigeria)

[35] Voir, Rapport sur les Etats Généraux de l’ECO intitulé «  Du franc CFA a l’Eco : quelle monnaie pour

quel développement en Afrique de l’ouest ? » sous la direction de  Kako Nubukpo, Mai 2021,P.46

[36] Voir, Note de conjoncture juin 2020, Direction des Prévisions, des Politiques et des Statistiques Economiques, P.25

 

 

Auteur : Jean Boris Yao-Bi

Côte d’Ivoire Nigeria : Un long fleuve pas toujours (si) tranquille – Version pdf

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